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Page:Mairobert - Anandria, ou Confessions de Mademoiselle Sapho, 1789.djvu/120

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met nue en même tems, puis ouvre une armoire, d’où elle tire une double cuiraſſe de crin, parſemée en dedans d’une infinité de petites pointes de fer arrondies par le bout : elle le revêt ſur la poitrine & ſur le dos de cet inſtrument de pénitente, converti en inſtrument de luxure. Elle en attache les deux parties de chaque côté, par des cordons du même tiſſu ; puis elle adapte à celle qui couvre l’eſtomac, une chaîne de fer, qu’elle paſſe ſous les teſticules, qui ſe trouvent ſoutenus par une eſpece de bourſe occupant le milieu de la chaîne. Cette bourſe eſt de crin encore, mais à claire-voie, de maniere à ne point empêcher les attouchemens de ſa main ſur ces ſources du plaiſir. Quant à la chaîne, elle vient ſe rattacher de l’autre part. Enfin elle lui met à chaque poignet un bracelet du même genre que la cuiraſſe. Je ne connoiſſois point