CHAPITRE XXV.
« Mais que m’importe à moi, » me dit un jour madame de Hautcastel, « que la musique de Cherubini ou de Cimarosa diffère de celle de leurs prédécesseurs ? Que m’importe que l’ancienne musique me fasse rire, pourvu que la nouvelle m’attendrisse délicieusement ? — Est-il donc nécessaire à mon bonheur que mes plaisirs ressemblent à ceux de ma trisaïeule ? Que me parlez-vous de peinture ? d’un art qui n’est goûté que par une classe très-peu nombreuse de personnes, tandis que la musique enchante tout ce qui respire ? »
Je ne sais pas trop, dans ce moment, ce qu’on pourrait répondre à cette observation, à laquelle je ne m’attendais pas en commençant ce chapitre.
Si je l’avais prévue, peut-être je n’aurais pas entrepris cette dissertation. Et qu’on ne prenne point ceci pour un tour de musicien. — Je ne le suis point, sur mon honneur ; — non, je ne suis pas musicien ; j’en atteste le ciel et tous ceux qui m’ont entendu jouer du violon.
Mais, en supposant le mérite de l’art égal de