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Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/116

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de l’horizon et mettent dans le paysage comme le flottement calme d’une mer, puis les murs de terre sèche que couronnent des touffes d’orties en fleur, les toits de tuiles comme incendiés par la flambaison du plein soleil ; les vols de pigeons s’éparpillant dans le ciel bleu, les cerisiers dont les branches croulent comme sous des avalanches de neige, et la rue sale, barrée par les tas de fumier, silencieuse, où les couples de bœufs passent très lentement, où les vieilles gens marmonnent en prenant le chaud, où les poules picorent entre les cailloux et poursuivent les papillons aventureux, quand je me rappelle ce décor paisible d’églogue devant lequel on se sent comme un besoin de repos,