Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/145

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gâtisme croissant dont l’on scrute soi-même les progrès, Joseph Montagne regrettait ses maîtresses perdues, aussi bien Rosa Valence que la blonde baronne de Lantilly — la dernière — cette enragée d’amour qui l’avait croqué d’une bouchée comme un sandwich au caviar. Il regrettait la mère Leprince et ses soirées intimes auxquelles, comme le disait un prospectus secret, « ne seraient reçus que des gens d’un âge respectable et d’une honorabilité reconnue. » Et le soleil, et la mer éternellement bleue et l’enchantement des paysages baignés de lumière éblouissante l’exaspéraient. Elvire Tripard l’ensorcela. Elle apportait de l’odeur de Paris dans ses jupes. Montagne connais-