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LA MARGARÎDO
I
ien des mois et des mois,
Marius Barantane — Moussû
Marius, ainsi qu’on le
dénommait familièrement dans tous
les villages — n’avait jamais aimé
que ses trois arpents de vigne et sa
baraque en briques juchée comme
un pigeonnier sur les coteaux brû-