Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/47

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Christ noir dont les bras se tordaient désespérément dans la lumière éclatante. Ils s’assirent au premier banc, impassibles, sans baisser le front.

— Tu vois, lui dit seulement alors Marius d’une voix douce ; que ne sommes-nous restés au Mas-Jelus, où nous étions si bien, loin de tous ces mauvais !…

Elle fléchissait peu à peu sous ces regards haineux qui l’oppressaient. Elle écoutait avec des frissons cruels les insultes que ces gens lui jetaient par derrière comme de la boue. Elle avait donc failli ? La malheureuse était donc condamnée à des afflictions éternisées, à la honte, parce qu’elle avait aimé comme s’aiment tous les êtres vivants ? Elle songea à son enfance sous bois. Elle se rap-