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Page:Maizeroy - Deux amies, 1885.djvu/114

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III

— Je crois que vous feriez bien d’écrire à la cousine Eudoxie, dit M. de Tillenay en allumant sa cigarette au-dessus de la lampe. C’est sa fête demain ou après-demain et vous savez qu’elle tient beaucoup à ces bêtises-là, comme toutes les vieilles filles…

Jeanne, qui somnolait au fond d’un fauteuil, parut d’abord ne pas entendre, puis se relevant des deux mains, elle apostropha son mari avec sa liberté de langage habituelle.

— Eh bien oui, parlons-en de votre fameuse cousine… Une méchante pécore qui traînaillera cent ans et nous laissera quatre sous avec sa bénédiction et la manière de s’en servir… Lui écrire, y aller de ses souhaits pour l’amour