Aller au contenu

Page:Maizeroy - Deux amies, 1885.djvu/182

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
170
LES PARISIENNES

une crise de nerfs dont personne ne s’expliqua la cause. Elle craignait de ne plus retrouver une occasion pareille, de se heurter désormais à une résistance plus obstinée, plus savante Tout était-il à recommencer ? Et la comédie interminable qu’elle avait jouée, les souffrances qu’elle avait gratuitement endurées seraient-elles inutiles ?

Mme Thiaucourt ne dormit pas, agitée, bouleversée par toutes les idées hallucinantes qui traversaient son cerveau, et quand la bonne lui apporta son enfant, elle l’embrassa avec frénésie, comme si elle eût éprouvé le besoin de l’aimer davantage, de se raccrocher de toutes ses forces épuisées à cette petite tête qui lui ressemblait, qui lui souriait…