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Page:Maizeroy - Deux amies, 1885.djvu/183

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VI

« Tu me demandes si je m’amuse dans ce grand diable de château, — écrivait Mme Thiaucourt à son mari, deux jours après la scène où elle avait failli succomber si facilement. — Je ne sais trop que te répondre. Sais-je seulement comment je vis, s’il pleut ou s’il fait beau, en quelle saison, en quel pays nous sommes. À peine a-t-on le temps de respirer, de se regarder en courant dans une glace, de se rappeler, entre une figure de cotillon et une galopade à travers champs, qu’on est mariée, qu’on a des devoirs, etc., etc.

« Vous voyez, monsieur, que votre petite Luce devient tout à fait toquée et qu’il faut absolument que vous veniez la guérir et lui