Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/113

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LE MAUVAIS MIRAGE


Dans ces brusques métamorphoses de la lumière électrique, s’épandant tantôt en ondes d’un rose fané, exquis, tantôt en une coulée d’or fluide, comme filtrée à travers des cheveux de blonde, tantôt en une nappe bleuâtre, aux tons crépusculaires et étranges, où les femmes semblaient avec leur épaules nues, de vivantes fleurs, tandis qu’au milieu des rires se déroulait une verveuse revue d’atelier jouée par d’incomparables marionnettes - c’était en la nuit du premier janvier, chez Montmirail,