Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/95

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le cerveau pour découvrir la clef de cette éngime. Le capitaine Mouredus contemplait le feu avec des yeux fixes de somnambule. L’épicier Marius Barbaste se grattait les paumes d’un geste machinal. Les trois autres, l’usinier Casemajel, le notaire Roquetton et le cafetier Dastugue criblaient Rulhière de regards anxieux.

Ce fut le notaire qui se ressaisit le premier. Il se leva de son fauteuil en éclatant de rire, bourra le député d’un coup de coude dans les côtes :

— Je comprends tout, je comprends, s’exclama-t-il, vous avez pensé qu’on ne vient pas à Paris pour s’ennuyer, hein ? Madame est charmante ; tous mes compliments, monsieur le député ! »

Il clignait de l’œil, faisait des signes derrière son dos à ses amis, et le capitaine claironna à son tour :

— Faut-il que nous soyons cruches,