Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/97

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des jurons de corps-de-garde. Mais comme on servait au fumoir les liqueurs et le café, elle prit congé de ses convives d’un ton impatient, énervé, gagna sa chambre en une fuite rapide de prisonnière qui s’échappe et tremble d’être reprise.

Les électeurs en restèrent bouche bée et Mouredus, ayant allumé un cigare, s’exclama :

— Ecoutez, monsieur Rulhière, c’est gentil de nous avoir invités dans votre petit bousin ; c’est de la délicatesse, j’ose le dire, mais je veux vous parler avec la franchise du troupier, tant que vous, je ne ferai pas des traits à ma légitime pour cette bégueule de margot !

— Le capitaine a raison, opina le notaire Roquetton, madame Rulhière, la vraie, est bien plus aimable, bien plus bravotte, quoi ! Vous êtes un pendard