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qua plus tard aux théories darwiniennes. Elle n’en a pas moins laissé, acquise à la science, la localisation des fonctions cérébrales.

Beaucoup moins précise que la phrénologie quoique pouvant, elle aussi, dans une certaine mesure, fournir des indications, la physiognomie est venue ensuite apporter son contingent d’observations. Une fois les puérilités éliminées, il est resté admis que certains traits du visage concordent bel et bien avec certaines facultés de l’esprit ; par exemple que des yeux saillants indiquent généralement une bonne mémoire, qu’une oreille délicate est signe d’une nature musicale, qu’une bouche lippue ou plissée d’une ride aux commissures des lèvres dénote la sensualité, un menton fortement carré la volonté énergique et tenace, etc. : les mouvements psychiques ont leur reflet sur la face humaine.

Ce ne fut cependant que dans la seconde moitié du xixe siècle que la morphologie crânienne, avec les travaux des Virchow, Huxley, Carl Vogt, devint une science tout à fait positive.

Actuellement, cette science est assez développée pour nous montrer que l’identité de type tend à s’établir dans l’Europe Occidentale entre les individus de différents pays et de même situation sociale. C’est une conséquence du développement des relations internationales, qui fait fusionner les peuples mais non les classes.

Dans les groupements humains les plus avancés, le nombre des dents tend à décroître, la partie frontale