Qu’est-ce que cette famille, ribambelle de cousins, cousines, neveux, nièces, oncles, tantes, qui vous importunent, vous espionnent et attendent avec impatience le moment où vous trépasserez pour se partager vos dépouilles[1] ?
La famille est morte et, quand on reproche aux anarchistes de vouloir la supprimer, on fait preuve d’une singulière ignorance. Il ne s’agit pas de diviser des individus déjà moralement séparés mais, au contraire, d’étendre à tous le lien de solidarité d’amour.
Ce cercle familial qui n’existe plus, que la société actuelle, fondée sur l’intérêt d’un contre tous, a brisé, reformez-le en l’élargissant, brisez la chaîne, vous aurez l’union, voilà ce que prêchent les anarchistes.
C’est ce qu’a exprimé l’un d’eux[2] dans ce