Page:Malbay - Du coryza gangréneux des bêtes bovines.djvu/29

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deux ou trois minutes, on ôte la boulette d’étoupes pour qu’il puisse s’écouler. Ces moyens peuvent amener une prompte résolution.

Si l’on n’a pas pu parvenir à changer la nature de l’inflammation et à la déplacer, on renouvelle les sinapismes et les frictions de moutarde ; on applique des trochisques au fanon, et, aussitôt que l’engorgement est devenu volumineux, afin d’éviter la gangrène, on débride la plaie et on cautérise ordinairement avec le cautère actuel. Par ce traitement, on peut aussi éviter les congestions pulmonaires et cérébrales.

Pendant le cours de la maladie, des phénomènes nerveux, comme spasmes, soubresauts, peuvent se montrer ; on les combat par les antispasmodiques : les infusions de tilleul camphrées ou éthérées, la valériane, l’assa fœtida, la liqueur anodine d’Offman sont souvent employées.

Si une éruption exanthémateuse ou pustuleuse commence à s’effectuer, on administre des diaphorétiques afin de favoriser la crise générale quand il y a une ophthalmie, on la traite.

Période de déclin. — à la troisième période, les animaux étant dans une débilité générale, on peut les considérer comme perdus.

Régime. — Au début diète, et les boissons tempérantes sont ordonnées quand il y a fièvre. Au déclin, on devra donner des toniques excitants, de facile digestion et riches en principes nutritifs sous un petit volume.