Page:Malebranche - Méditations métaphysiques et correspondance, 1841.djvu/111

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dans un Entretien entre un philosophe chrétien et un Chinois que je fis il y a deux ou trois ans, qui est de la nature et de l'existence de Dieu. Mais, monsieur, à l'égard de l'auteur, il suffit de reconnaître qu'il suit de ses principes une infinité de contradictions et de sentiments impies, pour se défier de ses prétendues démonstrations, quand même elles nous paraîtraient convaincantes. Il se peut faire qu'on l'ait mal réfuté ; mais il ne s'ensuit pas de là qu'il ait raison. Je n'ai point lu les réfutations qu'on a faites de ses erreurs, car je n'en ai pas eu besoin ; ainsi, je n'en peux pas juger. J'ai fait ce que vous m'ordonnez à la fin de votre lettre, et je suis avec respect,

Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur.
MALEBRANCHE, P.D.L.O.

Ce 29 septembre.