Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/323

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Henri IV partit en mars 1606 pour le réduire ; mais à rapproche du roi la ville se rendit.

Page 34, ligne 22. L’amaranthe est l’emblème de l’immortalité.

— 36. Malherbe était dans la maison de M. de Bellegarde quand il fit cette ode. C’était deux ans avant la mort de Henri IV. Le texte des premières éditions diffère notablement de celui de 1630. M. Lud. Lalanne l’a donné dans son Malherbe.

— 39, 5 et suiv. Les maréchaux de Termes et de Bellegarde combattirent vaillamment en Italie. Voyez Brantôme.

— 47. La reine mère, en récompense de cette ode, accorda à Malherbe une pension de i,5oo livres.

— 48, 15. Busiris, roi d’Égypte, dont Hercule punit la cruauté.

— 49, 3. Le 2 septembre 1610, la ville de Juliers fut prise par les Français, commandés par le maréchal de la Châtre et appuyés par Maurice de Nassau.

— 54. Malherbe, qui composa cette ode à l’occasion de la guerre des Princes, ne l’acheva point et ne la publia pas.

— 60, 7. A. Chénier, pour remplacer ce vers, en a proposé un autre bien plus poétique :

C’est d’amour seul qu’on y soupire.

— 60, 14. Cet embrassement qui applanit les Pyrénées enlève à Louis XIV le fameux mot : « Il n’y a plus de Pyrénées. » Mais Louis XIV avait-il lu Malherbe ?

— 62, 23. Le jeune Atride : Ménélas.

— 64. Rien ne manque à cette ode, dit Sainte-Beuve. C’est la vieillesse du talent dans toute sa verdeur. Elle fut composée quand Louis XIII partait pour chasser les Anglais de l’île de Ré, qu’ils avaient prise, et achever de réduire La Rochelle.

— 68, 3. Phlègre, ville de Macédoine, aux environs de laquelle la mythologie plaçait la révolte des Géants contre