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Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/93

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ODE X

A M. DE LA GARDE
au sujet de son histoire saincte

1628


La Garde, tes doctes écrits
Montrent le son ; que tu as pris
A sçavoir toutes belles choses ;
Et ta prestance et tes discours
Etalent un heureux concours
De toutes les graces écloses.

Davantage tes actions
Captivent les affections
Des coeurs, des yeux et des oreilles,
Forçant les personnes d’honneur
De te souhaiter tout bonheur
Pour tes qualitez nonpareilles.

Tu sçais bien que je suis de ceux
Qui ne sont jamais paresseux