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Sujette aux lois du destin,
A senti le Got enfin
Plus vaillant qu’elle à la guerre.
Ses palais et leur orgueil,
Et l’or, miroir au soleil
De tant de simmes hautaines,
Gisent en bas, passetems
De la fortune et du tems,
Seigneurs des choses humaines.
Fortune tient tout en main ;
Tu vis aujourd’hui, demain
Caron peut-être en sa barque
Te passera chez Pluton,
Où règne encor, ce dit-on ;
Fortune avecque la Parque.
Dessus tout ce que tu vois,
Sur la puissance des Rois
Dame elle a toute-puissance,
Et, si nous croyons les vieux
Nous ferons rouler les Cieux
Dessous son obéissance.
Seulement l’homme vestu
Des armes de la vertu,
La foule ès piez abatue ;
Dieu qui luy grossit le cuour