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Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1351

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et 352 pages, plus I f. bl. n. ch., 5 f. n. eh; ouvrages du même auteur et 2 f. n. eh. l’un pour l’indication de l’imprimeur, l’autre blanc. Édition originale. Il ne parait pas y avoir eu d’autre tirage. La date de 1877 est donnée par celle de l’Avant-Propos (1er août 1877). Nous avons retrouvé l’épreuve d’une préfaee sur laquelle Mallarmé avait écrit au crayon rouge : Préface omise de la Philologie. Elle était ainsi conçue : « Notre clientèle nous a demandé fréquemment, outre des Méthodes ou le Dictionnaire et la Grammaire mêmes, un livre général sur l’anglais, résumant toutes les réflexions à faire et que ne fait qu’à moitié un étudiant, dans l’étude de cette langue. Un professeur de l’un des lycées de Paris nous lit part du plan d’un ouvrage, par lui entrevu et presque exécuté : qu’était-ee ? Une petite philologie anglaise, composée en français, avec les ressources qu’offre, vis-à-vis de l’anglais, le français; bref ce que nous désirions. Nous avons tout espoir que ec manuel, le seul absolument de ce genre qui ait été encore publié à Paris, trouve un succès rapide; car la pensée n’en appartient ni à nous ni même tout à fait à l’auteur, mais au public ayant, par ses demandes, suggéré une telle œuvre. Sa place, la voici : dans toute bibliothèque anglo-française, à côté des volumes de lecture étrangers. Quelle que soit la méthode mise entre les mains de l’enfant ou adoptée par une grande personne, un pareil vade-mecum de l’étudiant, qu’il lui faut à tout âge et mille fois parcourir des yeux sans l’apprendre par eœur, commente et vérifie cette Méthode; et ne la gêne jamais. Quelques mots suffisaient pour préciser l’usage du livre offert aux gens du monde qui s’adonnent à l’anglais et aux établissements d’instruetion secondaire : double clientèle qu’a, par sa situation parisienne, conservée notre maison. Mériter le bon accueil traditionnel que fait l’Université à nos publications relatives aux langues, n’a point été l'un de nos moindres soueis; et nous eroyons répondre (les premiers) à des intentions nouvelles, que manifestent d’autre part maints ouvrages excellents de philologie et de grammaire historiques mis à la portée de la jeunesse. « Les Éditeurs. » En dépit de cette signature anonyme et collective, la rédaction et la'ponctuation de cette page, de même que sa présenee parmi les papiers du poëte, donnent à croire qu’elle fut rédigée par lui-même.