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Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1565

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Parmi les papiers du poëte, figurait ec texte, découpé dans le journal, et collé sur deux feuilles, portant une correction manuscrite que nous avons introduite ici. Au 3 e paragraphe : annonceront au lieu de « annonceraient ». P. 257. HÉRÉSIES ARTISTIQUES L’ART POUR TOUS (Sens, 1862.) On ne s’explique pas eomment cct article est demeuré si longtemps ignoré, même des mallarmccns; Y Artiste, où il parut le 15 septembre 1862, étant une revue familière aux historiens de la poésie et des beaux-arts du xixe siècle. Mallarmé, par la suite, ne le jugea pas digne de figurer dans l’un de ses recueils de prose, lui reprochant vraisemblablement ce ton, un peu, d’invective dont il se garda, dès qu’il fut maître de son style; mais, tel qu’il est, cet artielc est un précieux témoignage, et surprenant, de la précocité de ses convictions artistiques et de la fermeté avec laquelle, dès le début, il s’y conforma. Cet article figura dans Y Artiste du 15 septembre 1862 (p. 127, col. 1 et 2; p. 128, col. 1 et 2). Ce numéro comptait entre autres collaborations, celle de Charles Coligny, avec un article sur le s Expositions de Province et de l’Étranger et celle, pour les Théâtres, d’Hector de Callias, qui devait, peu après, épouser Nina Gaillard (future Nina de Villard) dont Mallarmé avait fait la connaissance à Fontainebleau en mai précédent. Mme Noulct a eu le mérite de montrer l’importance de ce jeune manifeste : « Ni les contemporains, dit-elle, ni les disciples, ni les critiques ne l’ont découvert... Quant à Mallarmé, on comprend mieux que, l'ayant publié par ferveur et par inadvertance, qu’ayant pris ensuite conscicnec de sa valeur indicatrice, il ait contribué, par son silenee, à le faire oublier. Fidèle pendant trente ans à cette page première, il agit envers elle eomme envers ses plus chères fidélités, il la tient secrète... Hâtons-nous de surprendre, à l’état naissant, une pcnscc qui se voudra bientôt inaccessible; à l’état irréfléchi, une doctrine qui s’ignore en tant que doctrine. Mallarmé n’écrira plus lien qui ait eet élan ni cette juvénile intransigeance. » (E. Noulct, l'Œnvre poétique de Stéphane Mallarmé, pp. 36-37.) P. 261. SYMPHONIE LITTÉRAIRE (Tournon, avril 1864.) La Symphonie littéraire parut dans le numéro du Ier février 1865 de Y Artiste et ne fut réimprimée qu’assez récemment dans l’appendice de la Bibliographie de Stéphane Mallarmé, par MM. Montel et Monda (Giraud-Badin, Paris, 1927).