Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1582

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papa. » Puis il mordit encore dans la tartine du plus jeune enfant qui ne parlait pas. « Et de maman, tu n’en as donc pas non plus, que tu es tout seul ? La mienne mange de la filasse et tout le monde tape des mains. Tu ne connais pas cela, toi. — Voilà, des parents sont des gens drôles qui nous font rire. » Mais sa parade venait de commencer, et il partit après ces mots. Moi, je m’en allai tout seul, songeant que c’était bien triste que je n’eusse pas comme lui des parents. » Le titre définitif, Réminiscence, ne fut adopté par Mallarmé que pour la publication du poëme dans Pages ; l’auteur lui avait donné, d’abord, dans sa pensée, ceux de le Petit saltimbanque (lettre à Deman, 19 juillet 1888) et de le Môme Sagace. « Je vous adresserai le Môme Sagace refait » (lettre à Deman, 30 juillet 1888). Une lettre du 15 septembre 1888 au même éditeur, indique pour la première fois le titre Réminiscence et date vraisemblablement la mise au point de la seconde version. Dans une liste de ses œuvres publiée, en 1886, aux pages d’annonces de la Revue Indépendante, Mallarmé indiqua, par erreur : 1868. Lr Petit saltimbanque dans la Revue des Lettres et des Arts. Ce n’est ni cette année-là, ni sous ce titre, comme on l’a vu plus haut, que parut, d’abord, ce poëme en prose, dans cette revue. P. 279. LA DÉCLARATION FORAINE (1887 ?) Publié dans l'Art et la Mode (12 août 1887), dans la Jeune Belgique (février 1890) puis dans Pages (1891) et dans Divagations (1897), on ne sait exactement à quelle époque ce poëme fut composé, mais tout porte à croire qu’il ne devait pas être fort ancien lorsqu’il parut. P. 283. LE NÉNUPHAR BLANC (Paris, juin-juillet 1885.) Une lettre du poëte à sa femme et à sa fille alors à Valvins, lettre datée de Paris 19 juin (1885) contient cette indication : « Ma journée d’hier, je l’ai passée derrière les volets, en compagnie des roses, ébauchant mal un poëme en prose qui ne venait pas pour VArt et la Mode. » Ce poëme en prose porta, d’abord, un titre orthographiquement différent : le Nénufar blanc, lorsqu’il parut dans l'Art et la Mode du 22 août 1885, dans P Album de Vers et de Prose (1887) et dans Pages (1891). 11 parut avec son titre définitif dans Vers et Prose (1893) et dans Divagations (1897). P. 286. L’ECCLÉSIASTIQUE Publié d’abord dans la revue italienne Gas^etta letteraria, artis-tica e scientifica (n° 49, du 4 décembre 1886), qui paraissait à Turin