Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1583

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et à laquelle s’intéressait un critique italien très au courant des lettres françaises, Vittorio Pica, ce poëme en prose fut reproduit sous le titre d’Actualité dans le numéro d’avril 1888 de la Revue Indépendante, puis dans les recueils Pages (1891), I 'ers et Prose (1893) et Divagations (1897). P. 288. LA CtLOIRE (Paris, 1886.) Terminant sa lettre autobiographique du 16 novembre 1885, à Paul Verlaine, Mallarmé disait : « Mais j’irai vous voir un jour, en vous apportant un sonnet et une page de prose que je vais confectionner ces temps, à votre intention, quelque chose qui aille là où vous le mettrez. » Ce morceau devait donc être tout récent lorsque Mallarmé le confia à Verlaine pour figurer au cours de la Notice que celui-ci se proposait d’écrire pour la publication populaire de Vanier, les Hommes d’aujourd’hui, dont elle forma le n° 296 qui parut en 1886. l.a Gloire en occupa la plus grande partie de la troisième page, surmontée du titre Notes de mon Carnet. Ce morceau reparut, l’année suivante, dans le n° 4 du 7 avril des écrits pour l’Art. Il figura dans le petit Album de l'ers et de Prose (1887) et successivement dans les recueils Pages (1891), l'ers et Prose (1893) et Divagations (1897). Le texte donné par les Hommes d’aujourd’hui avait été, évidemment, négligé par Verlaine : on y relève une ponctuation, en maint endroit, défectueuse et qui justifie la note qui accompagna la publication des Écrits pour l’Art ; « Nous donnons, par l’auteur restitué avec la ponctuation,etc., un texte que l’autre jour défigura une publication illustrée : ici donc il paraît authentiquement pour la première fois. N. D. L. D. » Le surtitre Notes de mon Carnet figura également dans cette publication. CRAYONNÉ Al U 7’HÉ/1TRE (Paris, 1887.) Dans la bibliographie, datée V'alvins, novembre tS()6, qu’il écrivit pour le recueil des Divagations, Mallarmé donne au sujet de cette partie du volume les éclaircissements suivants : « Tous les morceaux suivants, à l’exception de Crayonné au Théâtre, de les Fonds dans le Ballet rctrouvable en la Revue franco-américaine, première livraison éditée parle prince André Poniatowski et du paragraphe « Le seul, il le fallait » inédit, puis de Planches et Feuillets au National Observer, exposent, selon la teneur à peu de chose près, une campagne dramatique que je fis en la Revue Indé-