Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1602

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Magie. Mallarmé spécifie dans sa Bibliographie de Divagations que ces pages parurent d’abord dans The National Observer, en effet dans le numéro du 28 janvier 1895. Bucolique. Reproduit dans Divagations, presque sans variantes, le texte donné sous ce titre à la Revue Blanche de juin 1895. Solitude. Sans autre modification que typographique, fut empruntée pour Divagations à la Revue Blanche de novembre 1895. Confrontation. Ce fut sous le titre : Cas de Conscience, la Variation sur un sujet de la Revue Blanche d’octobre 1895. Læ Cour. Sous le même titre, ce texte avait paru, presque identique, dans la Revue Blanche (mars 1895). Sauvegarde. Ce texte, emprunté à la Revue Blanche (mai 1895) où il parut, semblable et sous le même titre. IGITUR (Avignon, 1869.) Le 14 novembre 1869, Mallarmé écrivait à Henry Cazalis : « C’est un conte, par lequel je veux terrasser le vieux monstre de l’impuissance, son sujet, du reste, afin de me cloîtrer dans mon grand labeur déjà réétudié. S’il est fait, je suis guéri. Similia simi-libus. » Dans son Rapport sur le mouvement poétique français de iS6ç à 1900, Catulle Mendès a rapporté que pendant le séjour qu’en août 1870, il fit à Avignon avec Judith Gautier et Villiers de l’Isle-Adam, Stéphane Mallarmé leur lut Igitur, lecture dont lui, Mendcs, demeura atterré, et incrédulement surpris de voir Villiers y prendre intérêt. D’après M. Roland de Renéville (f Expérience poétique), le mot Igitur est emprunté au chapitre II du texte latin de la Genèse : Igitur perfecti sunt cœli et terra et ornais ornatus eorum et El bebnon, en hébreu, signifie le fils des Elohim, puissances créatrices émanées de Jéhovah. Au sujet de cet . ouvrage, voir la Catastrophe d’Igitur par Paul Claudel (Nouvelle Revue Française, Ier novembre 1926), où l’écrivain dit entre autres choses : « Un thème a apparu avec Hamlet (et l’on en découvrirait peut-être la première vague exhalation dans le grand Euripide), qui devait attendre deux siècles avant de