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Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1650

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lui en demande des nouvelles dans une lettre du 11 septembre 1866 et s’informe du moment où il paraîtra. C’était l’époque où il orfé-vrait la joaillerie d’Hérodiade. Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse... — L’allusion à Londres dut satisfaire une nostalgie qu’il eut toujours de cette ville et que de trop brefs séjours après 1871 ne firent que renforcer. — On retrouve dans le passage sur Yéventail comme un souvenir du Placet futile : ...et Boucher sur un rose éventail Ale peindra, flûte en mains, endormant ce bercail... Chronique. — Cette sorte d’article-programme montre déjà un Mallarmé assez semblable à celui qui assumera, treize ans plus tard, la chronique théâtrale de la Revue Indépendante, avec le même éloignement des pièces et le souci seulement d’y trouver des prétextes à « divagations ». Cadette et Programme de la Quinzaine. — Parmi les livres, Mallarmé signale ceux de ses amis et collaborateurs auxquels il ajoute Barbey d’Aurevilly (sans rancune pour les Médaillonnets agressifs de celui-ci contre les Parnassiens, huit ans plus tôt) et Louis Gualdo, un Italien, comte Luigi Gualdo (1847-1898) poëte et romancier, en italien et en français, ami de Bourget, qui lui dédia ses Pastels, de François Coppée, et de Mallarmé lui-même. Dans la rubrique En express, on remarque que parmi « les petits sites inconnus et enchantés » de la Méditerranée, Mallarmé cite seulement, à part Saint-Raphaël, les deux endroits : Bandol et les Lecques, où il avait fait des séjours en 1868 et 1869. DEUXIÈME LIVRAISON. Aucune remarque particulière, sinon qu’à la rubrique les Théâtres, Mallarmé s’est contenté, pour certains théâtres, de reproduire les paragraphes rédigés pour les précédents numéros. Au sujet de la Chronique de Paris, le poëme de Victor Hugo auquel Mallarmé fait allusion est, évidemment, A P Arc de Triomphe. TROISIÈME LIVRAISON. Chronique de Paris. — Rappelons que le Tricorne enchanté est de Théophile Gautier; la Famille Trouillot une opérette de Vasseur; l'ingénue, une comédie de Meilhac et Halévy et le Médaillon de Colombine, une comédie en deux actes et en vers de Maurice Dreyfus. SIXIÈME LIVRAISON. Chronique de Paris. — Ta Veuve, comédie en 3 actes, de Meilhac et Halévy; l'idole, drame de Crisafulli et Stapleaux.