Aller au contenu

Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/166

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

X A la même. Que le bon feuillage abrite En lui tendant une fleur Notre chère Marguerite Toute seule près d’Honfleur. 1895. XI A la même. Tout comme notre sentiment La même fleur jamais fanée Madame Ponsot, gentiment Renaît pour vous avec l’année. 20 juillet 1896. XII Toi les merles, moi la mouette, Sans ces oiseaux correspondons Aujourd’hui que je ne souhaite Rien à qui détient tous les dons. XIII Voici la date, tends un coin De ta fraîche bouche étonnée Où la nature prend le soin De te rajeunir d’une année. 1887. XIV Un an de moins, mignonne, est traître Au retour de chaque printemps, Tu finiras par disparaître; Il faut t’arrêter à vingt ans. 1891.