œuvres moins superbes et toutes les intentions moins rigoureusement pures — c’est-à-dire presque toutl. » L,a mort étouffa le poëte par surprise, à l’heure où il attaquait, avec une vaillance restée fidèle aux audaces révolutionnaires de ses belles années, son œuvre la plus large et sans doute la plus énigmatique. Il avait eu le temps de se révéler aussi un prosateur extraordinaire et l’esthéticien le moins indécis ; mais des quinze ans tranquillisés qui lui ont manqué ne s’était-il pas plu toujours à escompter les suprêmes labeurs 1 Sur le même album où il avait dû indiquer, comme on l’a lu plus haut, ses poètes favoris, il avait, un jour d’août iSSS, désigné sur une autre page son héros préféré : « le fatidique Prince » Ilamlet. « ... Ce promeneur d’un labyrinthe de troubles et de griefs en prolonge les circuits avec le suspens d’un acte inachevé... »
i. Paul Valéry, Je disais quelquefois à Stéphane Mallarmé.
