Page:Mallarmé - Divagations.djvu/117

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autre part, que la Commune se fit un devoir d’inscrire à la suite du passeport cette mention : Paris le voit s’en aller avec regret.

Avec une obstination pas fortuite, tandis que nous négligions un des écrits les plus intéressants qui aient été jadis composés en français, l’Angleterre du moins ne possédait pas assez d’éloges pour la traduction que le hasard en fit. Produit quelque temps avant la publication de l’original, ce travail (on ne l’ignore) résulta d’une indiscrétion ; aussi d’un dol, car on le présenta comme pris, non sur le texte prêté, mais de l’Arabe. Qui : l’auteur l’ignora presque toujours ; et ce n’est que la quatrième édition de son ouvrage en plein succès qu’il a retouchée tard, jugeant avec bonhomie le faux passable. L’impression faite sur la génération contemporaine paraît grande et aussi n’avoir pas contribué peu à aviver le réveil imaginatif d’alors. Mille paragraphes ou des essais survivent, dispersés dans les revues anglaises : écho du murmure approbateur qui a longtemps accompagné dans le siècle la carrière du livre. Citer, point, dans mon bref labeur ; où rien n’a lieu que choisir un volume, puis demander : Qu’y a-t-il ? sans vraiment le feuilleter. À Byron, sur le point de révéler aussi un Orient, la réponse due si généralement hante les mémoires, qu’il la faut, seule, transcrire. Pour l’exactitude et la correction du costume, la beauté descriptive et la puissance