Page:Mallarmé - Divagations.djvu/148

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d’un peintre. Poétiser, par art plastique, moyen de prestiges directs, semble, sans intervention, le fait de l’ambiance éveillant aux surfaces leur lumineux secret : ou la riche analyse, chastement pour la restaurer, de la vie, selon une alchimie, — mobilité et illusion. Nul éclairage, intrus, de rêves ; mais supprimés, par contre, les aspects commun ou professionnel. Soit, que l’humanité exulte, en tant que les chairs de préférence chez l’enfant, fruit, jusqu’au bouton de la nubilité, là tendrement finit cette célébration de nu, notre contemporaine aborde sa semblable comme il ne faut l’omettre, la créature de gala, agencée en vue d’usages étrangers, galbeuse ou fignolée relevant du calligraphe à moins que le genre n’induise, littérairement, le romancier ; à miracle, elle la restitue, par quelle clairvoyance, le satin se vivifiant à un contact de peau, l’orient des perles, à l’atmosphère : ou, dévêt, en négligé idéal, la mondanité fermée au style, pour que jaillisse l’intention de la toilette dans un rapport avec les jardins et la plage, une serre, la galerie. Le tour classique renoué et ces fluidité, nitidité.





Féerie, oui, quotidienne — sans distance, par l’inspiration, plus que le plein air enflant un