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Page:Mallarmé - Divagations.djvu/147

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la seule ombre qui, par elle, y fût jamais peinte et que son pinceau récusait.







Ici, que s’évanouissent, dispersant une caresse radieuse, idyllique, fine, poudroyante, diaprée, comme en ma mémoire, les tableaux, reste leur armature, maint superbe dessin, pas de moindre instruction, pour attester une science dans la volontaire griffe, couleurs à part, sur un sujet — ensemble trois cents ouvrages environ, et études qu’au public d’apprécier avec le sens, vierge, puisé à ce lustre nacré et argenté : faut-il, la hantise de suggestions, aspirant à se traduire en l’occasion, la taire, dans la minute, suspens de perpétuité chatoyante ? Silence, excepté que paraît un spectacle d’enchantement moderne. Loin ou dès la croisée qui prépare à l’extérieur et maintient, dans une attente verte d’Hespérides aux simples oranges et parmi la brique rose d’Eldorados, tout à coup l’irruption à quelque carafe, éblouissamment du jour, tandis que multicolore il se propage en perses et en tapis réjouis, le génie, distillateur de la Crise, où cesse l’étincelle des chimères au mobilier, est, d’abord,