Page:Mallarmé - Divagations.djvu/281

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missement de vols autre part qu’aux pages est parodié, pas plus, par l’envergure, en nos mains, de la feuille hâtive ou vaste du journal. À jauger l’extraordinaire surproduction actuelle, où la Presse cède son moyen intelligemment, la notion prévaut, cependant, de quelque chose de très décisif, qui s’élabore : comme avant une ère, un concours pour la fondation du Poème populaire moderne, tout au moins de Mille et Une Nuits innombrables : dont une majorité lisante soudain inventée s’émerveillera. Comme à une fête assistez, vous, de maintenant, aux hasards de ce foudroyant accomplissement ! Sinon l’intensité de la chauffe notoirement dépasse une consommation au jour le jour.





Tout bonnement s’achève une promenade par cette divagation sans objet, que déterminer un sentiment ténu mais exact, chez plusieurs, entre ceux du présent ; à qui j’en ai, du reste, avec précaution, référé. Leur malaise, c’est beaucoup ! de la gêne — les ferait, ces lettrés, plus qu’ au cri de journaux, hâter le pas ou détourner la vue devant un encanaillement du format sacré, le volume, à notre gaz ; qui en paraît la langue à nu, vulgaire, dardée sur le carrefour.