Page:Mallarmé - Divagations.djvu/343

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son bûcher, les jours évaporés en majestueux suspens, elle l’allume avec le virginal espoir d’en défendre l’interprétation au lecteur d’horizons. Toute clairvoyance, que, dans ce suicide, le secret ne reste pas incompatible avec l’homme, éloigne les vapeurs de la désuétude, l’existence, la rue. Aussi, quand mené par je comprends quel instinct, un soir d’âge, à la musique, irrésistiblement au foyer subtil, je reconnus, sans douter, l’arrière mais renaissante flamme, où se sacrifièrent les bosquets et les cieux ; là, en public, éventée par le manque du rêve qu’elle consume, pour en épandre les ténèbres comme plafond de temple.

Esthétiquement la succession de deux états sacrés, ainsi m’invitèrent-ils — primitif, l’un ou foncier, dense des matériaux encore (nul scandale que l’industrie, l’en émonde ou le purifie) : l’autre, ardent, volatil dépouillement en traits qui se correspondent, maintenant proches la pensée, en plus que l’abolition de texte, lui soustrayant l’image. La merveille, selon une chronologie, d’avoir étagé la concordance ; et que, si c’est soi, un tel, poursuivi aux forêts, épars, jusqu’à une source, un concert aussi d’instrument n’exclue la notion : ce fantôme, tout de suite, avec répercussion de clartés, le même, au cours de la transformation naturelle en musicale identifié.