Page:Mallarmé - Divagations.djvu/344

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À quoi bon tarder aux palais — ce dont, aujourd’hui faute d’histoire, ils peuvent disposer est un orchestre ; j’ai, pour mon usage individuel, confronté à sa chimère le délice. Y penser ou invinciblement chanter, au gré d’un bondissement allègre intérieur, quoique bas, en vers : on constate que le commun des murs réverbère l’écho par des inscriptions qui ne sont pas en rapports, proclamant l’annonce d’ustensiles, de vêtements, avec les prix.

L’endroit n’est conséquemment pas ici.


Paris avance dans l’été sa saison comme Londres parce que chaque accessoire, carrosserie ou les toilettes, étincelle et écume luxueusement, dehors ; une poussière dissipa tout aux plages.

La mer dont mieux vaudrait se taire que l’inscrire dans une parenthèse si, avec, n’y entre le firmament — de même se disjoint, proprement, de la nature. Quelque drame d’exception, entre eux, sévit qui a sa raison sans personne.





Mon théâtre, de plain-pied et le fouler, acteur