présent et dans celui du Sphinx, qu’imagination d’un
Fig. 113. — Amazone à l’Arc.
Fig. 114. — Statue d’Amazone au repos.
âge postérieur. Détails : Hermès,
en tant que tueur d’Argos, s’appela
Argéiphontès, juste comme Hipponoüs
s’appela Bellérophon ou Bellérophontès,
parce qu’il extermina
Belléros. Quant aux Amazones
(fig. 113), c’était une tribu de femmes
guerrières qu’on supposait
vivre sur les rivages du Thermodon,
ne souffrant qu’aucun homme
y habitât. Leur nom vint, selon
une croyance répandue, de la coutume
de se couper le sein droit afin d’acquérir une
liberté plus grande de manier l’arc
(fig. 114). Cette explication n’est pas
correcte : pareille histoire se fit jour
simplement parce que la signification
du mot avait été oubliée comme dans
le cas de Lycaon, d’Arctos, d’Œdipe,
et dans bien d’autres.
Revenons à Prométhée, ainsi qu’à l’errante Io. Le nom de Prométhée se retrouve dans quelques autres traditions ; c’est (nous l’avons dit déjà) le Pramantha des Hindous, qui servait encore à désigner le morceau de bois, pareil au manche de la baratte, qu’on tournait vivement pour allumer des fragments de bois sec. Très-différemment, enfin, Hérodote nous conte l’histoire d’Io : il dit qu’un vaisseau