Page:Mallarmé - Les Dieux antiques.djvu/172

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nant au service d’êtres plus faibles qu’eux-mêmes. La notion de ce pouvoir de guérir attribué à Asclépios se trouve en germe dans beaucoup de légendes. On regardait naturellement le soleil comme « celui qui restaure toute vie végétale » après le long sommeil de l’hiver, et, comme tel, il est doué d’un pouvoir s’étendant à la guérison des souffrances humaines, et finalement à la vie elle-même réparatrice de la mort.

Asclépios ou Esculape.