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l’un de l’autre, et la Mythologie des poèmes homériques
et de ceux d’Hésiode ne révèle aucune trace de la pensée
égyptienne. Mais après que l’Égypte se fut ouverte au
commerce grec, les Grecs furent (comme les premiers
d’entre les modernes qui étudièrent le sanscrit dans
Fig. 235 et 236. — Osiris.
l’Inde) frappés de la grandeur du pays et du mysticisme
élaboré du sacerdoce, au point qu’ils se virent tentés, non-seulement
d’identifier leurs propres déités avec celles de
l’Égypte, mais de croire que les noms de ces premières,
aussi bien que les actions qui leur sont attribuées, dérivaient
de l’Égypte. Le système des Égyptiens avait été,
lui, dans le cours des siècles, enté sur des mythes plus