Page:Mallarmé - Les Poésies, 1899.djvu/152

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Pas de leçon antérieure ici donnée en tant que variante.

Beaucoup de ces poëmes, ou études en vue de mieux, comme on essaie les becs de sa plume avant de se mettre à l’œuvre, ont été distraits de leur carton par des impatiences amies de Revues en quête de leur numéro d’apparition : et première note de projets, en points de repère, qui fixent, trop rares ou trop nombreux, selon le point de vue double que lui-même partage l’auteur, il les conserve en raison de ceci que la jeunesse voulut bien en tenir compte et autour un public se former.

Salut (page 7) : ce Sonnet, en levant le verre, récemment à un Banquet, de la Plume, avec l’honneur d’y présider.

Apparition (page 15) tenta les musiciens, entre qui MM. Bailly et André Rossignol qui y adaptèrent des notes délicieuses.

Le Pitre Chatié (page 19) parut, quoique ancien, la première fois, dans la grande édition de la Revue Indépendante.

Les Fenêtres, Les Fleurs, Renouveau, Angoisse (d’abord À Celle qui est tranquille), « Las de l’amer repos où ma paresse offense », Le Sonneur, Tristesse d’Été, l’Azur, Brise Marine, Soupir, Aumône (intitulé le Mendiant, page 21 à 47), composent la série qui, dans cet ouvrage cité toujours, s’appelle du Premier Parnasse contemporain.