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enveloppant dans le tourbillon de joie la réalité folle et contradictoire puis la piquant de ses pointes, avant de s’arrêter sur ce sourire qui est le jugement suprême et en dernier lieu de la sagesse parisienne et indéniablement le trait de M. Meilhac.

Ainsi dans un ouvrage dramatique savant réapparaît, visible au regard critique et certain, l’être aux ailes de gaze, à qui sont les planches.




L’hiver[1] est à la prose.


Avec l’éclat automnal cessa le Vers, qui autorise le geste et un miraculeux recul : c’était, la dernière fanfare si magistralement lancée que j’ai dans l’oreille, du fait de M. Richepin, au succès interrompu par le départ de Scapin en personne[2] : farce où le tréteau s’est agrandi par ses arts seuls jusqu’à la scène, comme il le faillit aux siècles d’imitation antique.

  1. 1886.
  2. M. Coquelin.