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Page:Mallarmé - Pages.djvu/137

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Voici. « La scène n’illustre que l’idée, non une action effective, par un hymen (d’où procède le Rêve), vicieux mais sacré, entre le désir et l’accomplissement. La perpétration et son souvenir : ici devançant, là remémorant, au futur, au passé, sous une apparence fausse de présent. Tel opère le Mime, dont le jeu se borne à une perpétuelle allusion : il n’installe autrement un milieu pur de fiction. » Ce rôle, moins qu’un millier de lignes, qui le lit comprendra les règles ainsi que placé devant un tréteau, leur dépositaire humble. La surprise aussi, accompagnant l’artifice d’une notation de sentiments par des phrases point proférées, est que, dans ce seul cas peut-être avec authenticité, entre les feuillets et le regard s’établit ce silence, délice de la lecture.



Mais où poind, et je l’exhibe avec dandysme, mon incompétence, au sujet d’autre chose que l’absolu, c’est le doute qui d’abord abominer, un intrus apportant sa marchandise différente de l’extase et du faste, ou le prêtre vain qui endosse un néant d’insignes pour cependant officier.