Page:Mallarmé - Poésies, 1914, 8e éd.djvu/64

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Mais de l’or, à jamais vierge des aromates,
Dans leurs éclairs cruels et dans leurs pâleurs mates,
Observent la froideur stérile du métal,
Vous ayant reflétés, joyaux du mur natal,
Armes, vases, depuis ma solitaire enfance.

N.

Pardon ! l’âge effaçait, reine, votre défense
De mon esprit pâli comme un vieux livre ou noir..

H.

Assez ! Tiens devant moi ce miroir.
Assez ! Tiens devant moi ce miroir. Ô miroir !
Eau froide par l’ennui dans ton cadre gelée
Que de fois et pendant les heures, désolée
Des songes et cherchant mes souvenirs qui sont
Comme des feuilles sous ta glace au trou profond,