Aller au contenu

Page:Mallarmé - Poésies, 1914, 8e éd.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je m’apparus en toi comme une ombre lointaine,
Mais, horreur ! des soirs, dans ta sévère fontaine,
J’ai de mon rêve épars connu la nudité !

Nourrice, suis-je belle ?

N.

Nourrice, suis-je belle ? Un astre, en vérité
Mais cette tresse tombe..

H.

Mais cette tresse tombe.. Arrête dans ton crime
Qui refroidit mon sang vers sa source, et réprime
Ce geste, impiété fameuse : ah ! conte-moi
Quel sûr démon te jette en le sinistre émoi,
Ce baiser, ces parfums offerts et, le dirai-je ?
Ô mon cœur, cette main encore sacrilège,