Page:Mallarmé - Préface à Vathek.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chez ! sur des bouquins hors de mode, aux feuillets desquels ne demeure de toute synthèse qu’effacement et anachronisme, flotte la nuée de parfums qui n’a pas tonné. La cause : mainte dissertation et au bout je crains le hasard. Peut-être qu’un songe serein et par notre fantaisie fait en vue de soi seule, atteint aux poëmes : or le rythme le transportera au delà des jardins, des royaumes, des salles ; là où l’aile de péris et de djinns fondue en le climat ne laisse de tout évanouissement voir que pureté éparse et diamant, comme les étoiles à midi.


Un livre qui en plus d’un cas, son ironie d’abord peu dissimulée, tient à l’ancien ton et, par le sentiment et le spectacle vrais au roman évocatoire moderne, m’a quelquefois contenté : en tant que bien la transition ou comme produit original. Le manque de maint effort vers le type tout à l’heure entrevu ne m’obsède pas à la lecture de ces cent et quelques pages ; dont plus d’une, outre la préoccupation double de parler avec esprit et sur tout à bon escient,