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Pendant cette période, elle compose des poésies qui s’intitulent : « Je n’aime plus », et « Découragement », et d’autres où elle glisse mille et une allusions à sa lancinante déception. Alors, il semble qu’elle se réfugie dans ce sentiment complexe et fort qu’elle a voué à Lamartine, qui peut-être n’est pas ce qu’elle aurait souhaité qu’il fût, et au-dessous duquel celui qui en est l’objet demeurera toujours d’un degré.

Cependant, à ce moment même, et sans peut-être qu’elle s’en doute, l’homme qu’elle doit épouser n’est pas loin[1].

  1. Lettre d’Aimée Burton, sœur de Mme Horace Vernet, à Louise Vernet, 5 juillet 1829, arch. Delaroche-Vernet. — La Croix de Berny, par le vicomte Charles de Launay, Théophile Gautier, Jules Sandeau, Méry, Paris, 1846, deux volumes in-8° ; dans l’éd. Michel Lévy, p. 133.— Mme de Girardin : Œuvres, I, 287, 317, 324. — Champfleury : les Vignettes romantiques, p. 116.