échappée des mains du policeman ; alors en quelques bonds il était accouru à moi et il avait sauté dans mes bras.
Le policeman s’approcha :
– Ce chien est à vous, n’est-ce pas ? me demanda-t-il.
– Oui.
– Eh bien je vous arrête.
Et sa main s’abattit sur mon bras qu’elle serra fortement.
Les paroles et le geste de l’agent de police avaient fait relever Bob ; il s’avança :
– Et pourquoi arrêtez-vous ce garçon ? demanda-t-il.
– Êtes-vous son frère ?
– Non, son ami.
– Un homme et un enfant ont pénétré cette nuit dans l’église Saint-Georges par une haute fenêtre et au moyen d’une échelle ; ils avaient avec eux ce chien pour leur donner l’éveil si on venait les déranger ; c’est ce qui est arrivé ; dans leur surprise, ils n’ont pas eu le temps de prendre le chien avec eux en se sauvant par la fenêtre, et celui-ci ne pouvant pas les suivre, a été trouvé dans l’église ; avec le chien j’étais bien sûr de découvrir les voleurs et j’en tiens un ; où est le père maintenant ?
Je ne sais si cette question s’adressait à Bob ou à moi ; je n’y répondis pas, j’étais anéanti.
Cependant je comprenais ce qui s’était passé ; du moins je le devinais : ce n’était pas pour garder les