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II

derrière les pianes, on le fixe solidement aux jumelles à une distance de 20 ou 30 centres au dessous de l’ensouple d’en haut.

Le monteur se place derrière le métier et commence par sa gauche, le placement fixe de la première portée de la première piane : il retir de ce même côté les chevilles qui tiennent le verguillon afin que les portées puissent glisser dessus à volonté. Les cordes font retrouver les portées dans le même ordre qu’elles ont reçues sur l’ourdissoire.

La première portée étant placée à sa hauteur sur le verguillon, et sur l’ensouple, se place également au dessous, et à la même hauteur, dans la case du vautoire qui y répond.

La seconde portée se place à la suite de la premiere Tant sur l’ensouple que dans la case suivante du vautoire, et ainsi de suite jusqu’à la centième. Cette distribution des portées étant faite les quatre pianes se trouvent réunies et n’en forment plus qu’une sur l’ensouple d’en haut et dans le vautoire. Pour enfermer les portées chacune dans sa case respective, on pose le couvercle du vautoire, de sorte que dans le trajet qu’elles ont à faire, les fils de l’un ne peuvent passer dans la case de l’autre.