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III.


Ensuite on cheville définitivement le verguillon. On roule la chaîne sur l’ensouple d’en haut en tendant perpendiculairement les pianes à la main. Quand les cordes sont arrivées à 10 ou 15 centres du vautoire on les fait descendre comme on l’a déjà fait précédemment, de sorte que l’on répéterait cette manœuvre, de rouler la chaîne, de descendre les cordes chaque fois qu’elles arriveraient au vautoire tant que les pianes auraient du cours.

La fin des pianes étant arrivée de niveau à la hauteur de l’ensouple d’en bas on y introduit le verguillon qui doit les y fixer.

On retir le lien qui marque la séparation formée sur l’ourdissoire par le premier boulon.

On étale les pianes sur ce verguillon comme on l’a fait sur celui d’en haut ; on fait descendre les cordes le plus près possible de l’ensouple.

On fixe la première portée dans le bas sur la même hauteur qu’elle occupe dans le haut, toutes les autres viennent se placer à sa suite successivement en répétant absolument ce qui c’est fait sur l’ensouple d’en haut. Et l’on cheville aussi définitivement le verguillon.

Ensuite on arrête une ficelle après l’un des bouts