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IV.


prises dans les mêmes distances, l'une au dessus et l'autre au dessous du modèle, un terme-moyen qu'en donne juste la couleur.

Dans la compositions [sic] de ces teintes que nous appelons teintes-franches parce qu'elles ne se composent que du mélange de gammes appartenant à une même nuance, comme nous l'avons déjà dit, rouge avec rouge, bleu avec bleu, vert avec vert &c... la distance de l'un à l'autre de ces gammes, est toujours peu considérable, comme par exemple, une première, mélangée avec une seconde.

Si les teintes-franches que nous venons de supposer étaient susceptibles de recevoir des modifications ! nous mélangerions alors, la premiere gamme avec une troisième, laquelle étant rabattue, atténurait [sic] la vivacité de la premiere, alors celle ci figurerait dans le mélange, gamme n°1 avec gamme n° 2. puis dans celui, gamme n° 1. avec gamme n° 3.

Si ce dernier mélange ne modifiait pas assez la teinte-franche, nous mélangerions alors la gamme n° 2. avec une quatrième, de sorte que cette dernière teinte ainsi composée sur broche, retrouverait, par le mélange des hachures, une portion de teinte-franche. en se combinant avec l'une des deux teintes que[1] nous venons précédemment de composer. Ainsi la seconde gamme figurerait dans le mélange de la premiere teinte et dans celui sur la troisième, comme la première

  1. Le pronom dans le manuscrit a été répété par erreur deux fois