Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/87

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analogue mais plus dense. Les navires étaient armés. Ils connaissaient la poudre et employaient des explosifs puissants, détruisant par émanations de gaz délétères. Leurs bombes, lancées à l’aide de leviers, asphyxiaient en éclatant des bataillons entiers. Ils se servaient de lances, d’épées, d’arcs, de flèches, mais ignoraient nos fusils. La poudre ne leur servait que comme bombe et surtout pour effrayer les peuples naïfs. Voilà d’ailleurs pourquoi l’imagination des peuples les a représentés depuis maniant le tonnerre. Jupiter tonnant n’est qu’un roi atlante. Ils avaient non seulement des bateaux marins, mais aussi, des bateaux aériens. Ce moyen de locomotion était prodigieux et, cette construction, au point de vue mécanique, merveilleuse. Voici ce que racontent à ce sujet les Sages indous :

En Atlantide, les esclaves allaient à pied, ou en chars traînés par des animaux étranges, des lions, des léopards. Mais les riches avaient des machines volantes. Ces machines étaient coûteuses et d’une fabrication délicate. Elles ne contenaient guère plus de deux personnes. Il y en avait cependant de huit places. Seuls, les vaisseaux aériens de guerre transportaient 80 à 100 hommes. Ces machines étaient en bois et en métal. Le bois s’employait sous forme de planches très minces qui, imbibées d’une substance, leur donnaient, sans en augmenter le poids,