Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/88

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la résistance du cuir et une légèreté particulière. Le métal employé était un alliage de deux métaux blancs et d’un rouge. Ce produit était blanc, semblable à l’aluminium, mais plus léger. La charpente raboteuse du navire aérien était recouverte d’une épaisse feuille de ce métal qui en épousait la forme. On la soudait à l’électricité, car la surface de ces navires devait être parfaitement unie et sans soudure apparente. Ces navires brillaient dans l’obscurité comme enduits d’un produit lumineux. Ils étaient couverts, à cause des passagers qui auraient pu être précipités par la vitesse dans le vide.

Les instruments de direction et de propulsion étaient aux deux extrémités du bateau. La force motrice était constituée par le vril, condensé en un accumulateur. On remplaça plus tard ce vril par une autre force de nature plus éthérique et générée d’une façon restée encore inconnue.

Voici la description du bateau qui servit au voyage des ambassadeurs envoyés par le roi régnant à Poséidonis, à un autre souverain.

Au centre du navire, une lourde caisse métallique constitue le générateur. De là, la force passe dans deux grands tubes flexibles, qui la dirigent aux deux extrémités du bateau, ainsi que dans huit tubes greffés sur ces deux principaux de l’avant et de l’arrière. Ces tubes ont une double rangée