Page:Maréchal - Projet d’une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.djvu/102

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tout le tems que dura la République, de les élever dans l’ignorance, le profond respect même qu’on leur portait et les honneurs presque divins rendus à celles qui avaient vécu retirées, chastes et laborieuses, étaient autant d’obstacles pour les détourner de l’amour des lettres…

Les Dames Romaines n’ambitionnèrent le titre de bel esprit et de philosophes, que lorsqu’elles cessèrent de prétendre aux noms plus respectables de mères tendres et d’épouses fidèles… etc.

Les Dames Romaines ne commencèrent à cultiver les lettres que dans le tems de leur décadence. »